22 décembre, 2006

Vivre ensemble et se développer personnellement

WINNIPEG, Canada - Voici un article qui m'est d'un grand intérêt, étant donné que j'enseigne des classes d'enfants. On sait qu'en tant que baha'is on doit prendre l'exemple d'Abdu'l-Bahá et servir l'humanité toute entière, mais comment faire quand on manque d'expérience? Expérimenter, bien sûr! Des bahá’ís de la ville de Winnipeg ont utilisé le modèle des classes d'enfants bahá’ís pour créér un programme du dimanche achalandé par une centaine de gens du quartier chaque semaine.
Les bahá’ís de Winnipeg, capitale du Manitoba au Canada, ont mis leurs idées et leurs talents au service des plus démunis en créant une structure interactive pour les enfants et leurs parents dans une maison de quartier. Lisez l'extrait:

Dans la partie nord de l'agglomération de Winnipeg, il y a le quartier de « Lord Selkirk Park » tristement réputé pour abriter le plus faible revenu par habitant, le plus faible niveau d’éducation et le plus fort pourcentage de familles monoparentales de la région.

Cependant pendant l’année scolaire, une lueur d’espoir brille tous les dimanches matins lorsque des dizaines d’enfants se dirigent vers leur maison de quartier « L’île de la tortue » (The turtle island Neighborhood center) pour un petit déjeuner, des activités artistiques, une ambiance chaleureuse et une opportunité de développer des capacités morales positives et leurs valeurs intrinsèques telles que : la courtoisie, la gentillesse, l’honnêteté, la patience, la propreté, le respect ou encore la tolérance.

Ce programme est directement inspiré des classes d’enfants bahá’íes, appelées jardin des vertus, ouvertes à toutes et à tous quelles que soient l’origine ou la croyance religieuse.
Lisez l'article au complet.

21 décembre, 2006

Unité dans la diversité: nouveau blogue baha'i francophone

Unité dans la diversité, c'est le nom d'un nouveau blogue baha'i mis au pied par un groupe de neuf baha'is de France, un blogue ayant pour but de "présenter au lecteur ce que représente pour eux [les auteurs] l'unité dans la diversité qui caractérise la communauté baha'ie". Ils invitent également les lecteurs à soumettre des articles et à laisser leurs commentaires et points de vue. Souhaitons-les une amicale bienvenue sur la scène des blogues baha'is!

17 décembre, 2006

Les bahá’ís égyptiens privés de droit à l’Etat-civil

PARIS, France - Suite à la décision de la Cour suprême egyptienne, les bahá’ís de France publient le communiqué de presse suivant.
Les bahá'ís d'Egypte sont sans papiers. Dans un pays où tous les citoyens doivent indiquer leur religion sur leur Etat-civil, la Cour administrative suprême égyptienne vient de leur dénier le droit de s’identifier comme bahá'ís. Elle les prive du même coup d’inscrire leurs enfants à l’école, de postuler pour un emploi, de détenir un compte en banque, d'accéder aux soins, entre autres. Ils ont le choix entre se convertir contre leur gré à l'Islam, au Christianisme ou au Judaïsme, les trois religions reconnues, ou être privés d'Etat-civil. Il ne leur reste plus qu’à espérer que le débat public poussera le gouvernement égyptien à revenir sur sa politique discriminatoire.

L’affaire a démarré au printemps 2006. Husam Izzat Musa et Ranya Enayat Rushdy, un couple marié, se sont vu confisquer cartes d’identité et passeports quand ils ont demandé à y inscrire les noms de leurs filles, dont les actes de naissance mentionnaient la religion bahá'íe.

En avril, un tribunal administratif avait statué en leur faveur, obligeant l'Etat à leur délivrer des cartes d’identité indiquant leur religion. L’arrêt affirmait que même si le gouvernement ne reconnaissait pas à la Foi bahá’íe le caractère d’une religion, ses membres devaient néanmoins pouvoir inscrire leur appartenance religieuse dans les papiers officiels.

Ce jugement a provoqué un tollé parmi les éléments extrêmistes de la société égyptienne, qui se sont élevés contre toute mention officielle d'une religion autre que celles évoquées dans le Coran. Des organisations indépendantes des droits de l'homme se sont intéressé à l'affaire. Des centaines d'articles, témoignages, commentaires, émissions de télévision, et même des débats en direct dans les médias égyptiens et arabes ont relayé l'histoire du couple Musa-Rushdy et ses retombées, ouvrant un véritable débat dans la société civile sur les questions de liberté de conscience et de tolérance religieuse.

En mai, le gouvernement a fait appel de la décision du tribunal administratif et l'a portée devant la Cour administrative suprême. Le 2 décembre, les avocats des bahá'ís ont plaidé le rejet de l'appel du gouvernement arguant que l'arrêt du tribunal administratif était conforme à la loi.
Pour de plus amples informations, visitez le site web des bahá'ís de France.

Lisez aussi davantage sur la situation des bahá'ís d'Égypte.

16 décembre, 2006

Egypte: la minorité baha'ie ne sera pas reconnue sur les papiers d'identité

LE CAIRE, Egypte - Les manchettes l'annoncent: la cour suprême égyptienne, ayant délibérée sur le cas du couple égyptien bahá'í qui ont réclamé le droit de recevoir des cartes d'identité ayant leur religion écrit correctement dessus—leur permettant donc de pouvoir jouir de leurs droits en tant que citoyens égyptiens—les ont plutôt refusé l'accès à ces documents indispensables, leur replongeant dans un état de "non-existence". Sans cartes d'identité, les bahá'ís seront refusés l'accès à l'enseignement, l'emploi et la santé—et même aux documents civils de base tels que certificats de naissance, de décès, et de reconnaissance de mariage. Tiré d'un communiqué de l'Agence France Presse:
La justice égyptienne a refusé samedi que la minorité bahaïe, communauté philosophique et religieuse d'environ 2,000 personnes, soit reconnue sur les papiers d'identité, a indiqué à l'AFP une source de sécurité.

C'est un couple, Hossam Ezzat Moussa et son épouse, Rania Enayat, qui avait demandé à la justice, en 2004, le droit de mentionner leur religion sur leurs documents officiels.

En avril 2006, un tribunal administratif du Caire avait émis un jugement favorable, suspendu par la suite par sa juridiction suprême, saisie par le gouvernement sous la pression des tenants d'un islam rigoriste.

Les cartes d'identité du couple avaient été confisquées. En Egypte, ces papiers sont indispensables pour l'accès à l'enseignement, l'emploi et la santé.

Sur les nouvelles cartes d'identité numériques, seules sont mentionnées les trois religions monothéistes reconnues par l'islam: christianisme, judaïsme et islam.

Les Bahaïs sont implantés en Egypte depuis plus de 150 ans. Jusqu'à présent, ils parvenaient à obtenir des documents d'état civil permettant l'obtention de cartes d'identité rédigées à la main, grâce à des arrangements officieux.
Lisez le communiqué de la Communauté internationale bahá'íe (anglais), ou Lisez le même communiqué en arabe.

Découvrez aussi le blogue Baha'i Faith in Egypt pour un portrait plus complet de la situation des bahá'ís d'Egypte.

15 décembre, 2006

Photos d'un pélérinage bahá'í

shrine of the bábAu début du mois de novembre, j'ai reçu la grande bénédiction de pouvoir aller en pélérinage au Centre mondial bahá'í, à Haifa, en Israël. C'est donc dû en partie aux préparations pour ce voyage que vous n'avez rien lu de nouveau sur ce blog depuis un bout. Dès aujourd'hui, vous pouvez regarder les photos de mon pélérinage en ligne sur le merveilleux site flickr!

02 décembre, 2006

La discrimination envers les bahá'ís d'Égypte continue

LE CAIRE, Égypte - Il faut se rappeler que ce n'est pas seulement en Iran que les bahá'ís rencontrent de la discrimination à cause de leur religion. Les bahá'ís de l'Égypte souffrent depuis longtemps de l'impossibilité d'être reconnus comme citoyens de leur propre pays, tout à cause de leur religion. Lisez cet extrait d'un article trouvé grâce au site Nouvelles Internationales Bahá'íes:
La politique controversée du gouvernement égyptien, qui demande aux citoyens de mentionner leur religion sur la carte d’identité, tout en limitant le choix aux trois religions officielles, était le thème central d’un important symposium au Caire, en août 2006.

Cet événement a attiré une attention considérable sur la plainte des bahá’ís en Egypte, qui souffrent de la discrimination du gouvernement. Les bahá’ís se trouvent en effet forcés de mentir au sujet de leur appartenance religieuse ou de vivre sans carte d’identité, celle-ci étant cependant indispensable à l’accès à leurs droits de citoyen.

Organisé le 8 août 2006 par le Conseil national des droit de l’Homme (CNDH), une organisation consultative d’origine gouvernementale chargée de conseiller le gouvernement sur les questions relatives aux droits de l’Homme, le symposium a permis à une grande diversité de groupes de la société civile de témoigner, de même qu’à des organismes gouvernementaux et des ministères, ainsi qu’à la communauté bahá’íe d’Egypte.

« Les bahá'ís doivent actuellement mener un combat quotidien », a déclaré le Dr. Basma Moussa, représentante des bahá’ís, expliquant que sans carte d’identité valide, les bahá’ís ne pouvaient s’inscrire ni à l’école, ni à l’université, qu’ils ne pouvaient pas non plus adresser de requête pour leur service militaire, postuler pour un emploi, effectuer des transactions bancaires ou percevoir convenablement leur salaire.

Le Dr. Moussa a cependant ajouté que les accords internationaux, de même que le droit égyptien, garantissaient la liberté de religion et de croyance et que les questions administratives autour de la carte d’identité pouvaient être résolues facilement en adoptant des solutions alternatives, telles qu’une possibilité de non-réponse dans le champ d’identification de la religion ou en autorisant simplement un quatrième choix intitulé « autre ».

[...] La récente introduction d’un système de carte informatisée excluant toute identification religieuse à l’exception des trois religions officiellement reconnues a compliqué le problème pour les bahá’ís, qui pouvaient auparavant trouver certains agents administratifs coopératifs, acceptant de laisser le champ d’identification religieuse vierge sur l’ancien type de carte.

Non seulement les croyances des bahá’ís leur interdisent de mentir, mais le fait de fournir une fausse information sur un document officiel constitue un crime en Egypte. Ainsi, incapables moralement comme légalement de mentionner l’une des trois religions reconnues, les bahá’ís se voient empêchés d’obtenir de nouvelles cartes, et leur communauté est progressivement privée de tous les droits des citoyens.
Lire l'article au complet.